jeudi 24 mai 2012

Causerie avec Rebecca Dautremer à Québec


Samedi dernier, la librairie Pantoute, à Québec, nous a offert un magnifique cadeau: une causerie avec l'illustre illustratrice française Rebecca Dautremer. La rencontre a eu lieu au Morrin Center, à deux pas de la librairie. Cette grande artiste de 40 ans compte parmi mes illustrateurs préférés depuis mes années universitaires, l'époque où j'ai découvert la littérature jeunesse.

Comme toute groupie qui se respecte, je suis arrivée à l'avance. Avec mon copain, nous étions les premiers. Puis, un à un, les autres auditeurs sont arrivés. Il y avait de nombreux illustrateurs ou graphistes, tous semblaient très bien connaître  et admirer le travail de Rebecca Dautremer. 

Juste avant l'heure de la rencontre, j'ai fait un saut à la toilette. En y sortant, je suis tombée nez à nez avec Rebecca Dautremer, qui arrivait à peine. J'ai eu le grand honneur de la diriger vers la salle de la causerie, au deuxième étage, et d'échanger quelques mots avec elle (elle m'a entre autre fait remarquer que nous étions dans une ancienne prison pour femmes).

La causerie, un mot qui a fait sourire notre invitée, a été animée par Catherine Lachaussée. Les auditeurs étaient conviés à participer, à poser leurs questions. Je ne saurais dire combien nous étions, sans doute une cinquantaine (peut-être un peu plus). Tous les gens présents étaient souriants et conscients de la chance d'avoir cette grande dame talentueuse devant nous, pourtant très modeste et critique envers son travail. Nous avons admiré les originaux qu'elle a apportés et étions épatés par son talent, mais aussi par les risques qu'elle prend afin de parfaire son art. Si je vous disais qu'elle a utilisé du yogourt et de la poussière pour créer le « journal secret du Petit Poucet »?

Elle a commencé la rencontre en nous présentant, sur son ordinateur branché sur un projecteur, des photos de son coin de pays. Elle habite Paris, mais l'été, elle s'enferme dans la maison d'un de ses frères, sur le bord d'un lac entouré de montagnes, pour travailler des heures et des heures afin que le livre soit près à temps. 

Par la suite, elle nous a présenté des illustrations faites alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, des personnages, mais aussi une page pleine de pieds, car selon l'enfant qu'elle était, elle avait un talent certain pour dessiner les pieds. Puis elle a parlé de ses études, alors qu'elle voulait déjà faire dans le jeunesse et qu'elle se faisait dire qu'elle allait faire « des Mickey Mouse », de son premier livre illustré en terminant les études (un album à colorier), de son parcours, de ses influences, de ses projets présents et futurs... 

Dans un prochain billet, je ferai un retour sur des anecdotes pêle-mêle que j'ai retenues de la rencontre et de la suite, la séance de dédicaces à la librairie Pantoute. J'en profite pour remercier chaleureusement Dominique Caron, libraire passionnée qui a permis à cette causerie d'avoir lieu.




vendredi 4 mai 2012

Morgane dans le Resource Links Magazine



J'ai vécu un moment chocolat, comme dirait mon amie Katia.

Un moment chocolat, c'est lorsqu'on a une bonne nouvelle, qu'on vit un petit bonheur qui fait l'effet d'une tape dans le dos, d'un sourire ou qu'on désire célébrer (en savourant un chocolat).

Hier, mon éditeur m'a envoyé un courriel. Mon premier roman Un spectacle pour Morgane a paru dans le magazine canadien anglais Resource Links, qui vise les établissements d'éducation et les bibliothèques d'un océan à l'autre. On y recense des livres en anglais, surtout, mais il y a une petite section pour les livres francophones. Après tout, il y a de nombreuses écoles francophones ou d'immersion française partout au Canada.

Après un résumé du roman, on peut lire:

Un spectacle pour Morgane is an excellent novel for primary readers since the 71 pages are divided into 8 chapters plus an epilogue. The print is large, there is plenty of white space and the illustrations of Eric Peladeau add to both comprehension and humour. This is Julie Pellerin's first novel. She creates a cast of lovable characters and seems able to understand both their motives and their emotions very well. She handles them with sensitivity as well as a sense of humour. Students who read this novel will no doubt hope that Pellerin continues with more of Morgane's adventures in subsequent books. 
  
                  (Ann Ketcheson, Resource Links 2011)



Ça mérite un délicieux chocolat, non?

http://www.mageekstore.com/332-bloc-notes-chocolat.html

lundi 30 avril 2012

Le toutou trop turbulent

Dans la catégorie « Tu t’aperçois que la lecture occupe une place importante dans ta classe quand…», une anecdote vécue dernièrement dans ma classe...


Tous les vendredis, je laisse un moment de jeux libres à mes élèves à la fin de la journée. Certains bricolent (le luxe lorsqu’une boîte de mouchoirs est vide), d’autres jouent à un jeu, d’autres encore écrivent ou lisent en duo (oui, oui!!) et deux élèves s’amusent à l’ordinateur…

Une de mes cocottes fait toujours la même chose : elle joue au professeur. Parfois, elle se trouve des cobayes amis à qui elle peut bosser enseigner; parfois, elle est seule et enseigne à des élèves invisibles. Elle s’installe au tableau, écrit des mots ou des phrases et parle et parle et parle encore…

L’autre jour, sa façon d’enseigner a changé. Ma cocotte a installé les toutous du coin lecture par terre et elle s’est assise sur ma chaise berçante avec le livre « J’élève mon monstre », qui traînait sur mon bureau. Et elle a commencé :

-          - Aujourd’hui, je vais vous lire « J’élève mon monstre ». L’auteure, c’est Élise Gr…Gr…Gravel.

Discrètement, je l’observais.

-         - L’illustrateur, c’est… Ben, y’a qu’un seul nom. Ça veut dire que l’auteure et l’illustrateur, c’est la même personne. C'est Élise Gr..Gravel. 

J’avais sérieusement l’impression d’être imitée. À chaque page, elle lisait le nom du monstre et le début du texte. Ensuite, elle se tannait et inventait la suite. À certains moments, elle avertissait même ses élèves turbulents.

-         -  Toi là, fais pas ça! Si tu continues, tu vas être en punition.

Bon, je n’ai jamais dit ça à un élève, mais j’imagine qu’on a tous nos façons de demander le silence…

Tout à coup, elle s’est levée, a pris le toutou grenouille par la patte et est venue me trouver pour me demander de le surveiller. 


- Il dérange pendant l’histoire, m’a-t-elle dit.
- Ah! oui?  Qu’est-ce qu’il a fait?
- Il a dit que les illustrations étaient pas belles!

Une chance qu’elle n’a pas à évaluer « Apprécier des œuvres littéraires »! 




dimanche 22 avril 2012

Du plaisir de trouver les noms...




Lorsque j’écris un roman jeunesse, j’adore trouver les noms des personnages et des lieux. Dans Cordélia et la montagne mystérieuse, je me suis amusée à chercher des noms représentatifs. Après tout, ce livre est un peu un hommage à mon classique préféré Fifi Brindacier et les noms de lieux (comme la maison Drôlederepos) sont des personnages en soi. Ce n’est pas non plus un secret que le prénom « Cordélia » est un clin d’œil à Anne… la maison aux pignons verts, une œuvre qui m’a marquée.  Dans ma toute première version, mon personnage s’appelait Cassiopée, comme la constellation du même nom, car la jeune rouquine avait tellement de taches de rousseur qu’on aurait dit qu’elle avait une constellation sur le visage.

Lorsque Bayard a accepté mon manuscrit, j’ai dû le couper de près de 2000 mots pour qu’il cadre dans la collection Cheval masqué. J’ai donc dû faire de nombreux changements. Parmi ces changements, il y a le toponyme qui a été modifié. J’ai hésité jusqu’à la toute dernière révision avant de changer Saint-Georges-du-Grondement (nom d’origine) pour Saint-Gontran-du-Grondement. C'est ma dirlitt qui m’avait suggéré de jouer avec la sonorité du « g dur ». J’aimais beaucoup son idée, mais j’aimais la raison de mon Saint-Georges. J’ai finalement opté pour Saint-Gontran, car c’est plus rigolo pour des lecteurs de 6 à 9 ans.

Mais, juste pour vous, et parce que c’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, je vous fais part de mon raisonnement lorsque j’ai trouvé, pour la première fois, le nom de ce qui deviendra le village de mon personnage, un village qui a encore des histoires à raconter, un village que j’imagine ressembler un peu au Saint-Élie-de-Caxton de Fred Pellerin (mais pas tout à fait).

Je cherchais d’abord un toponyme qui sonne village québécois et j’ai donc opté pour « Saint », sans savoir lequel donnerait son nom à l’endroit tant détesté par Cordélia. Je me disais que parmi tous les personnages canonisés, il y en avait bien un qui avait un lien avec un dragon, un « Saint-Quelque chose », dans le temps où les dragons existaient! (Que ce soit symbolique ou légendaire… Saint-Patrick a bien chassé des serpents d’Irlande!) Croyez-le ou non, mais il existe bel et bien un personnage tiré des histoires chrétiennes qui a terrassé un dragon : San Jordi, patron des Catalans, aussi connu sous le nom de Saint-Georges. Et Saint-Georges pourrait être à la fois un village québécois ou français, tout en étant fictif (le «du-Grondement» nous rappelle le bruit qui effraie les villageois). Comble de bonheur, mon livre est en quelque sorte une ode à la lecture et Saint-Georges est célébré le... 23 avril.


Bonne Journée mondiale du livre et du droit d’auteur! 

Bonne visite à Saint-Gontran-du-Grondement!





jeudi 12 avril 2012

Prête pour le SILQ




Mes signets et mes crayons sont prêts! 
Je serai présente au Salon international du livre de Québec avec mon mini-roman
«Cordélia et la montagne mystérieuse»

Photo prise au SLTR, 1er avril 2012

N'ayez pas peur, à Québec, je n'aurai pas de poissons à vous coller dans le dos,
comme je l'ai fait au SLTR il y a deux semaines. 

Venez me piquer un brin de jasette au stand de Bayard Canada (511)

Samedi, 14 avril de 17h à 18h

Dimanche, 15 avril de 13h à 14h

jeudi 5 avril 2012

Le « temps de projet » pour cultiver la créativité


L’imagination, ça se cultive. J’y crois. Et avec la vie quotidienne qui roule souvent trop vite, je trouve que les enfants n’ont pas tous la chance de faire pousser leur créativité.

Depuis plusieurs semaines, mes élèves de 1re année ont du temps pour eux le matin. On appelle ce moment le « temps de projet ». Après avoir défait leur sac et remis leur devoir dans le panier, ils peuvent aller lire au coin lecture (seul ou en duo), écrire des messages, faire un projet personnel d’écriture ou aller au coin des drapeaux. Je leur laisse une quinzaine de minutes, parfois davantage lorsque je vois que tout le monde s’investit à une tâche. Si je les vois bavarder ou déranger les autres, comme s’ils étaient en récréation, je coupe ce temps personnel et nous entamons le travail, tout simplement.

En quoi consiste le projet personnel d’écriture? Ça dépend vraiment des élèves…

Crédit: Paul Gooddy- freedigitalphoto.net
Chaque jour, souvent en après-midi, je leur lis un livre. Parfois, cette lecture allume une étincelle chez un élève. Lorsque nous avons travaillé « J’élève mon monstre » d’Élise Gravel, des élèves se sont mis à créer de nouveaux monstres domestiques. D’autres fois, je leur fais des suggestions. Toujours dans le thème des monstres, j’ai dit à mes élèves : « Ce serait une bonne idée de créer un livre de recettes pour monstres! » Deux garçons se sont lancés dans l’écriture de recettes pour monstres : soupe aux enfants, sandwich aux rats…

D’autres ont parfois leurs idées personnelles de projets. Ainsi, une élève qui recevait la visite d’un écureuil dans sa cour a décidé de faire une liste d’aliments qu'elle pourrait lui donner à manger, car elle voulait l’adopter. Un camarade de classe lui a fait remarquer qu’elle ne peut pas adopter l’écureuil, mais qu’elle pourrait l’apprivoiser. Plus tard à la bibliothèque, elle a cherché un documentaire sur les écureuils. Une autre fille a décidé, de son côté, de créer un livre pour filles seulement. Elle écrit des phrases sur une fille qui se maquille et qui porte du vernis à ongles.

À travers leurs projets, les élèves apprennent à utiliser différents outils pour trouver l’orthographe des mots. Au début, plusieurs venaient me demander d’épeler les mots. De plus en plus, ils apprennent à chercher ailleurs (mots-étiquettes, livres et dictionnaires). L’apprentissage le plus significatif est sans doute de terminer ce qu’ils commencent. Ce n’est pas évident pour tous.

Ce n’est pas une période de dessins ou de coloriage, mais s’ils ont terminé leur partie « écriture », ils peuvent l’illustrer. De même, s’ils ont besoin de l’ordinateur pour recopier leur texte, je leur permets de l’utiliser. Lorsque je ne suis pas avec un élève pour l’aider à corriger son texte, ce moment de la journée me permet de faire des entretiens de lectures (un élève à la fois vient me faire la lecture).

Depuis trois semaines, je lis à l’occasion des poèmes à mes élèves. J’ai commencé par les recueils de poésie de Guy Marchamps, mais nous avons aussi découvert le recueil « J’aime les poèmes » d’Henriette Major. Les illustrations poétiques et colorées de Philippe Béha plaisent beaucoup à mes élèves.

Hier, une fillette de 6 ans a décidé d’occuper son temps de projet à m’écrire un poème. Elle l’a ensuite illustré et me l’a glissé dans une enveloppe qu’elle a fabriquée. Lorsqu’elle me l’a remis et me l’a lu, elle m’a expliqué qu’elle avait eu l’idée de ce poème parce qu'elle aime beaucoup l’école.  


L’école, c’est la vie.
L’école, c’est drôle.
L’école, j’aime sa*.
L’école, c’est la terre.

(Florence, 6 ans)


*  Le texte est recopié tel quel. Je suis revenue sur cette faute et lui ai expliqué la règle du ça/sa.

lundi 26 mars 2012

«Venez faire votre tour, on n'est pas sorteux!»

C'est ce jeudi, 29 mars, que commence le Salon du livre de Trois-Rivières. Je serai présente au stand Bayard avec mon nouveau mini-roman Cordélia et la montagne mystérieuse. Quant à mon premier roman, Un spectacle pour Morgane, il sera disponible dans la section Prologue. 

Si vous passez dans le coin de l'hôtel Delta ce weekend, venez me saluer au stand 16, j'aime la visite!

Voici mes heures de dédicaces:
Jeudi, 29 mars 2012: 13h à 15h et 18h à 20
Vendredi, 30 mars 2012: 17h à 19h

Samedi, 31 mars: 13h à 15h
Dimanche, 1er avril: 13h à 14h

mardi 20 mars 2012

De la poésie en classe avec Guy Marchamps


Dimanche dernier, j’ai assisté au lancement du nouveau recueil de poésie pour enfants «Le chien-hélicoptère et autres poèmes» (Soulières éditeur) de Guy Marchamps, poète, auteur et libraire de chez nous. 

En écoutant Guy Marchamps réciter ses courts poèmes tendres et ludiques, je me suis posé la question suivante : «Pourquoi est-ce que je n’en lis pas plus souvent à mes élèves?» Après tout, je possède plusieurs livres de poésie de la collection «Ma petite vache a mal aux pattes» dans ma bibliothèque. Je n’ai pas trouvé la réponse, mais je me suis promis de remédier à la situation… et ça commence cette semaine. Le hasard faisant bien les choses, le 21 mars est la Journée mondiale de la Poésie. 

«Le chien-hélicoptère et autres poèmes» contient une quarantaine de courts poèmes comportant trois grands thèmes : les animaux, la musique et la vie. Les illustrations de Marie-Claude Favreau conviennent parfaitement au style de Guy Marchamps : elles sont sensibles, amusantes et feront sourire les enfants à coup sûr. 

Guy Marchamps joue avec les mots pour notre plus grand plaisir. D’ailleurs, en parcourant le recueil, j’ai eu quelques idées pour exploiter ses poèmes. 

* Création de poèmes sur le thème des animaux ou de la musique. 

* Création d’affiches en s’inspirant d’un des poèmes

* Inventer des mots-valises : Dans plusieurs de ses poèmes, Guy Marchamps s’amuse à coller deux mots ensemble pour en former un nouveau : serpentalon, flamandoline, hippopotamtam, lézarmonica. Pourquoi ne pas faire de même? Les élèves pourraient inventer un nouvel animal en associant leur animal choisi à un objet ou à un instrument de musique, écrire une phrase rigolote avec, comme sujet, leur animal inventé, et l’illustrer. 

* Faire un concours de poèmes en utilisant des homophones et en s’inspirant du poème «Ver vers vert». 

* Dans son poème Éléphanterie, l’auteur explique la création des montagnes (ce sont des éléphants qui sont tombés du ciel). Pourquoi ne pas expliquer la création d’un phénomène naturel en quelques phrases de façon complètement loufoque? 

* Faire découvrir la musique classique à ses élèves. Tous les jours, l’enseignant pourrait présenter une pièce musicale à ses élèves, après la récréation, par exemple. Dans le poème «Triste truite», on y parle de la truite de Schubert et du Lac des cygnes. Il serait bien de permettre aux enfants de faire eux même le lien entre le poème et les pièces de Schubert et de Tchaïkovsky. 

* « Les deux amies » est une nouvelle version de la fable de La Fontaine «La cigale et la fourmi». Dans cette adaptation, la fourmi s’est fait voler ses denrées et va demander de l’aide à la cigale, qui est à l’hôpital… mais je ne vous dis pas pour quelle raison elle s'y trouve! Pourquoi ne pas comparer la fable de La Fontaine et son adaptation? 

Si vous ne connaissez pas encore les recueils de poésie publiés chez Soulières éditeur, je vous suggère de visiter le site Internet de la maison d’édition. Deux poètes y publient régulièrement : Guy Marchamps et Édith Bouget. 

Aussi, pour célébrer le 100e livre de la collection «Ma petite vache a mal aux pattes», Soulières éditeur a publié «Oh! la vache!», un recueil de poèmes inspirés des 100 vaches illustrées par Caroline Merola, qu’on retrouve sur la quatrième de couverture des 100 premiers romans de la collection. Quatre auteurs (Edith Bourget, Alain M. Bergeron, Guy Marchamps et Colombe Labonté) ont contribué à ce recueil qui est, ma foi, vachement amusant! Meuh oui, si je vous le dis!





En passant, Guy Marchamps sera présent à une table ronde sur la littérature jeunesse ce dimanche, 25 mars dès 11h30 à la librairie Clément Morin. Les auteurs Pierre Labrie, Nadine Descheneaux, Nancy Montour et moi y serons également. 

mardi 13 mars 2012

Connaissez-vous Emily Gravett?

Je suis fascinée par le travail des illustrateurs.
Éblouie par leur talent créatif.
Quelques coups de crayons et ils arrivent à nous émouvoir, nous faire sourire, nous transporter dans un autre monde.


Lors d'une formation sur le Continuum en lecture, j'ai découvert les livres d'Emily Gravett, une auteure et illustratrice britannique. J'ai emprunté Drôle d'oeuf aux conseillères pédagogiques de ma commission scolaire. J'ai un plaisir fou à me le faire lire par mes élèves pendant les ateliers: entendre leurs réactions, les étonnements lorsqu'ils découvrent ce qui se cache dans l'oeuf. 



Si vous êtes aussi curieux que moi et que vous voulez voir comment elle illustre un livre, j'ai trouvé cette vidéo.



mercredi 29 février 2012

Venez rencontrer Cordélia (et son auteure)!


Ça y est!
Il est enfin en librairie! Yé! 
Mon deuxième livre à être publié, mais techniquement le premier que j'ai écrit (et complété).
Les technophiles peuvent même se le procurer en format numérique. Double yé! 

Illustré par Céline Malépart, Cordélia et la montagne mystérieuse s'adresse aux enfants de 6 à 10 ans.

Je me suis amusée à inclure des clins d'yeux à deux de mes livres préférés. Un indice pour l'un d'entre eux:  Je m'en suis inspiré pour trouver le prénom de mon personnage principal. Sans avoir lu mon livre, saurez-vous deviner de quel roman il s'agit?

En vrac...

Le dimanche 25 mars dès 11h30, à la librairie Clément Morin, je participerai à une table ronde animée par Patricia Powers sur le thème «écrire pour la jeunesse» en compagnie des auteurs Guy Marchands, Nancy Montour, Nadine Descheneaux et Pierre Labrie.

Je serai au Salon du livre de Trois-Rivières, qui aura lieu les 29-30-31 mars et le 1er avril. Si vous me voyez déambuler le dimanche, faites attention à vous: j'aurai mes provisions de poissons en papier!

Au plaisir de vous rencontrer!


Photo: Photolibre.fr