Il ne faut pas se leurrer, une critique ne dépeint souvent que l’opinion d’une seule personne. Il faut la prendre avec un grain de sel.
Malgré tout, j’appréhendais ma première critique dans le Lurelu. Pourquoi? Parce que je lis avec attention cette revue québécoise spécialisée en littérature pour la jeunesse depuis quelques années. Les spécialistes qui critiquent les nouveautés ne se contentent pas d'encenser ou de résumer les livres. On y lit parfois des critiques dures. Lurelu est une revue de qualité, tout en couleur et sur papier glacé, contenant des articles intéressants sur le milieu de la littérature québécoise, en plus de recenser toutes les nouveautés (albums, romans, documentaires…). Une revue que devraient connaître tous ceux qui gravitent autour des livres pour enfants : libraires, bibliothécaire et techniciennes, auteurs pour la jeunesse, enseignants, éducateurs, parents bénévoles à la bibliothèque de l’école… Pour moi, le fait que mon livre y soit, c’est un peu un passage obligé, une initiation dans le milieu.
Quand je suis arrivée devant le présentoir à revues littéraires de ma librairie, j’ai eu un moment d’hésitation. Après une grande inspiration, j’ai mis la main sur un exemplaire paru pour l’automne, j’ai dégluti et, comme un pansement qu’on arrache d’un coup, j’ai lu.
Pour ses 10 ans, Morgane ne souhaite rien d’autre que des billets pour le concert de son groupe préféré… billets que ses parents n’ont pu obtenir. Lorsque la plus détestable de ses camarades de classe se vante d’avoir un billet qu’elle offrira à quiconque lui fera le plus de faveurs, Morgane et ses amis ne peuvent s’empêcher de céder à son chantage. Mais la famille de Morgane lui réserve une bien meilleure surprise.
L’auteure donne ici un traitement remarquable de la pression des pairs sur les préadolescents, dans une histoire intéressante qui livre un message positif sur l’importance de l’honnêteté et du respect de soi sans tomber dans le manichéisme ou la morale appuyée. Un premier roman très réussi d’une auteure prometteuse. Chapeau! (Gina Létourneau, traductrice)
Ouf!
Yé!
(Que dire de plus!)
En plus de contenir les critiques et recensions de plus de 110 nouveautés, on peut y lire un dossier sur le lien entre les illustrateurs et Communication-Jeunesse. On retrouve également une entrevue avec l’illustratrice Marion Arbona, un hommage, à la manière des livres Savais-tu?, à la très grande auteure pour la jeunesse Cécile Gagnon, pour célébrer ses cinquante ans de carrière (wow!), des suggestions de livres de l’illustratrice Anne Villeneuve à exploiter en classe… Vous pouvez lire le sommaire sur la page de Lurelu.
Voilà qui est chouette. Je suis très heureuse pour toi. Ça donne des ailes pour le deuxième, oui ? ;)
RépondreSupprimerC'est très encourageant !! Je suis bien contente pour toi.
RépondreSupprimerMoi, en 2008, la critique de mon roman a été dure, mais réaliste. Comme tu dis, c'est le point de vue d'une seule personne, un adulte de surcroît. Toutes les adolescentes qui ont lu mon roman l'ont adoré !!! Il ne faut pas oublier que notre publique cible, ce sont les jeunes. Et si eux sont contents, alors on a bien fait notre job !!
Bonne continuité dans tes projets en cours et futurs !
Annie :-)
Bon sang, c'est lux ça :)
RépondreSupprimerHé, super pour ta critique !! Savoure..Savoure :)
RépondreSupprimerSylvie: Oui... quoique là, j'écris peu, rentrée oblige. Mais oui, ça donne le goût de s'y remettre.
RépondreSupprimerAnnie: Merci! Bon automne d'écriture à toi!
Pat: Ouais, t'as tout compris! Méga-luxuriant, en effet!
Pierre: *Tchin* *Tchin*
C'est sûr que c'est la critique d'une seule personne mais cette critique est quand même lue par des milliers de personnes.
RépondreSupprimerTu peux être fier de toi.
mymy
Oups !! Public (un nom), bon sang ! Et non publique (qui est un adjectif)... Désolée ;-(
RépondreSupprimerBonjour Mme Pellerin,
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi! (Je viens de trouver votre article par hasard.) Ça fait toujours plaisir de lire un bon livre - quand un/e critique est un peu dur/e envers un livre, ce n'est pas de gaieté de coeur, mais il faut savoir que Lurelu sert d'outil de choix principal pour de nombreuses bibliothèques scolaires aux moyens souvent très minces - il est donc primordial qu'elles puissent se fier à des critiques honnêtes. Je me servais moi-même beaucoup des critiques de Lurelu lorsque j'étais bibliotechnicienne en milieu scolaire.
Continuez à écrire, et j'espère vous lire encore!
Gina Létourneau :)
Bonjour madame Létourneau,
RépondreSupprimerMerci d'avoir laissé des traces de votre passage sur mon blogue!
Même si la critique Lurelu est un passage obligé qui peut faire peur pour les nouveaux auteurs, une chance que la revue existe. J'enseigne et même si je vais souvent lire moi-même les livres, j'aime bien parcourir le "M'as-tu lu?" pour découvrir les nouveautés.
Merci pour vos encouragements! Même si je suis présentement en pause d'écriture (je vis de beaux projets professionnels), je continuerai d'écrire...