mercredi 28 décembre 2011

Quand j'étais petite, je croyais...


Avant Noël, Pierre H. Charron a publié un billet très intéressant. Il a créé une liste de ses croyances d’enfant et nous a invités à faire de même. Je sais que j’en oublie énormément, mais j’ai tenté l’expérience… Et vous? 



Moi, les cheveux frisés au fer... c'est Pâques!
Tout comme Pierre, je croyais que manger des pissenlits donnait envie de pipi. Puis, je ne comprenais pas pourquoi certaines personnes mangeaient des pissenlits par la racine. Beurk! 

Même chose pour les femmes et les eaux. J’ai cru qu’une femme enceinte perdait ses os. (J’étais jeune, naïve et je n’avais pas de frère ou sœur plus jeune) 

Si j’avalais un pépin de pomme, peut-être bien qu’un pommier me pousserait dans le ventre. 

Je me demande toujours si la dame de l’histoire a retrouvé ses garçons Sam et Pic. 

Je pensais qu’avec mon parapluie jaune, si j’arrivais à courir assez vite, je pourrais m’envoler comme Mary Poppins. Ça n’a jamais fonctionné. 

Trouver un sou noir était chanceux en autant que je ne perde pas ce sou. 

Cléo était vraiment enterrée à la fin de la Guerre des tuques. 

Avaler de la gomme pouvait te faire mourir. Il fallait manger du pain pour pas que la gomme reste coincée. 

Le Bonhomme 7 heures me faisait peur. Mes parents n’en parlaient jamais, mais le père de ma voisine avait trouvé le moyen idéal pour nous faire déguerpir à 19h précises, ma sœur et moi. Ma sœur, trois ans mon aînée, courait plus vite que moi. En retournant à la maison (une maison séparait la maison de la « p’tite Julie » de la nôtre), je criais à ma sœur « Attends mooiiiiiiii », comme si ma vie en dépendait. Arrivées dans la maison, on verrouillait la porte et on se cachait, à bout de souffle. 

Tirer sur la tige d’une plante (j’sais pas le nom) en disant « Poule ou coq »… Il me semble que dans le temps, ça avait un sens. 

Je pensais que toucher à un crapaud pouvait donner des verrues. 

Les biscuits dans Passe-Partout faisaient vraiment grandir. (Même si ça n’a pas fonctionné pour Cannelle et Pruneau – ce sont des marionnettes après tout!) 

À cause des histoires de peur de mon enfance (comme Marie-Blanche), je ne regardais jamais un miroir lorsque la lumière était éteinte. (Puis honnêtement, j’évite encore) De plus, je ne traînais pas mes pieds longtemps sur mon plancher lorsque j’éteignais la lumière, au cas où une main sous mon lit m’agripperait le pied. (Oui, j’étais très peureuse!) 

En l’an 2000, les voitures voleraient. En fait, tout ce qu’on retrouve dans Retour vers le futur 2 (les vêtements qui sèchent en quelques secondes, l’hoverboard et les voitures qui volent) existerait en l’an 2000. 

Si je regarde l’heure et que le nombre des minutes est le même que celui des heures (ex : 10:10), je récite les lettres de l’alphabet jusqu’à ce que l’heure change. Cela signifie qu’une personne ayant son prénom commençant par cette lettre pense à moi. 

Vers l’âge de 9-10 ans, je pratiquais le karaté. Dans le cabinet de la salle de bains, il y avait une bouteille avec des symboles chinois. J’étais intriguée par le contenu de cette bouteille. C’était la période où j’étais fascinée par tout ce qui était asiatique, principalement les films Karaté Kid. Ma grande sœur et mes parents m’ont fait croire que c’était pour être plus forte lors de mes futures compétitions et me l’ont donnée. J’ai exhibé ma bouteille à mes voisins venus nous visiter. Un peu plus tard, ma famille m’a avoué que c’était l’après-rasage de mon père (qui n’en portait jamais). 



samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël


On a couru ces derniers jours (semaines?), mais on y est tous arrivé: C'est Noël! 

Je vous souhaite de Joyeuses Fêtes en compagnie des gens que vous aimez!  


L'Alleluia d'Haendel
Un Flash Mob signé Les Petits chanteurs de Trois-Rivières
10 décembre 2011, au Centre commercial Les Rivières (chez nous!)

mercredi 21 décembre 2011

La lecture en folie



Cet après-midi, nous avons fait notre première « lecture en folie », une activité proposée par ma collègue de travail, madame Anne-Marie, qui l’avait expérimentée dans une autre école. Cette activité est inscrite dans notre Plan de lecture. 

Qu’est-ce que la « lecture en folie »? 

Après le dîner, tous les élèves et les enseignants sont sortis des classes et sont allés lire un peu partout dans l’école : les corridors, les escaliers, le gymnase, la cafétéria et… le bureau de la directrice. 

Enfants et adultes se sont trouvés un coin et ont lu... pour le plaisir. Les élèves de maternelle étaient jumelés avec des élèves de deuxième année, les élèves de 1re se plaçaient en équipe de deux. Lorsque je suis passée devant le bureau de la directrice, elle lisait et elle était entourée de petits lecteurs, installés un peu partout (il y en avait même sous une table). 

Après m’être assurée que mes élèves étaient tous en équipe, je me suis installée dans la cage d’escalier, accotée au calorifère qui me réchauffait le dos. Quelques élèves sont venus se coller avec leurs livres. J’ai commencé par lire (pour moi-même) l’album que j’avais apporté (Chère Traudi, d’Anne Villeneuve), mais j'ai finalement délaissé mon livre, car une élève de l’autre classe de 1re année voulait me faire la lecture de « Ollie le râleur ». Un beau moment. 

Lorsque nous sommes retournés dans la classe, j’ai questionné mes élèves et j’ai constaté que l’activité avait été appréciée à l’unanimité. Un garçon m’a même avoué qu’il aurait aimé que l’on continue. Tous désirent recommencer. 

La lecture en folie, indubitablement une activité à répéter.

lundi 19 décembre 2011

L'Esprit de Noël...



Depuis que le Père Noël est arrivé au centre d’achat que je me dis que je devrais décorer ma classe pour Noël. Mais chaque jour, j’ai remis à plus tard… 

Je désirais que mes élèves fabriquent les décorations, mais il semble qu’entre l’enseignement des matières de base, notre projet avec une classe de France, la lettre au Père Noël, les options (des activités qui ont lieu un après-midi par semaine pour tous les élèves du cycle)… le temps file et je ne n’arrive pas à l’arrêter. 

Chaque jour, je passais devant la classe de ma collègue où trône un sapin décoré et allumé et je me mettais cette pression : « Il FAUT que tu décores ta classe. C’est Noël, quand même! » C’était même à l’horaire de ma dernière journée pédagogique. Mais après avoir planifié ma semaine, corrigé mes contrôles et une évaluation de mathématique, rangé mon bureau qui croulait sous une montagne de papiers et cahiers, réaménagé un peu la classe (ils sont maintenant en équipe et on a un nouvel espace : un coin de géographie), je n’ai pas trouvé le temps de le faire. 

Puis je ne veux pas passer ma journée pédagogique du début janvier à enlever des guirlandes, défaire un sapin, être suspendue au plafond... Le temps. Toujours là, lui. 

Et je l’avoue : je ne suis pas une Martha Stewart. 

Mais il faut quand même un minimum… question de ressentir l’Esprit de Noël. 

Mercredi, pendant ma période de travail personnel (alors que mes cocos étaient en musique), j’ai emprunté l’escabeau au concierge et j’ai descendu les deux boîtes de Noël qui étaient placées là-bas, tout en haut, au dessus de l’armoire à balai. J’y ai trouvé quelques guirlandes empoussiérées que j’ai étendues sur la corde qui sert à suspendre les travaux des élèves, y ai ajouté quelques boucles dorées, puis un bas de Noël sur la porte de la classe. Quelques petites décorations de plus épinglées ici et là. Et j’ai admiré mon œuvre. 

Ouais. Je ne suis vraiment pas Martha Stewart. C’est vraiment, mais vraiment laid! Admirablement affreux! Puis, le temps a continué de filer. Je devais déjà ranger mes boîtes, sortir l’escabeau et reprendre mon groupe. 

Lorsque mes élèves sont entrés, ma petite Laurence a été la première à réagir à ce nouvel environnement. 

- Wow! Madame Julie! Tu as décoré la classe! C’est beauuuuuuu! 

Et les autres ont enchaîné : 

- Wow! C’est beau! 

- Bravo madame Julie! 

- Merci madame Julie! 

Puis, comme dans les films, un élève m’a applaudi. Puis un autre. Et toute la classe m’a ovationné. Du coup, ma culpabilité de ne pas avoir de talent pour la décoration s’est volatilisée. 

Comme dit mon amie Lucille : Faut regarder (nos décorations de) Noël avec nos yeux d’enfants. 

Quand je vois ce garçon entrer dans la classe en fredonnant « Petit papa Noël », quand on prend un peu de temps entre deux travaux pour faire de l’aérobie derrière nos pupitres sur une musique de Noël, quand on range nos livres quelques minutes avant que la cloche sonne à la fin de l’avant-midi pour se faire une ou deux chansons de karaoké trouvées sur le site d’une autre commission scolaire, je me dis que l’Esprit de Noël n’est pas dans nos guirlandes poussiéreuses. Il est invisible à nos yeux, mais bien là. 

J’ai les élèves les plus merveilleux. Je le dis haut et fort : je les adore!

jeudi 15 décembre 2011

Ce midi, dans le salon du personnel...

Je dînais avec mes collègues en bavardant de tout et de rien, comme à tous les jours.


La prof d'éducation physique m'annonce alors:

- J'ai vu ton livre sur Internet! Il est dans les suggestions de cadeaux de Noël sur le site de Sympatico...

- Hein? dis-je, la mine dubitative.

Ma collègue m'explique qu'il y a des listes de suggestions de cadeaux de Noël sur le site Internet et que mon roman se retrouve dans la sélection des livres pour la jeunesse.

Toujours incrédule, je lui demande:

- Tu parles bien d'Un spectacle pour Morgane?
- Oui.
- De Julie PELLERIN? (en mettant l'accent sur mon nom de famille, car des Julie, il en pleut et il se pourrait qu'elle ait confondu, pensais-je alors.)
- Oui, oui, insiste-t-elle.

Son regard me dit tout : « Ben là! »

- Ah! Oui? Merci de me le dire! Je n'en avais aucune idée...

Plus tard dans la journée, je fais une petite recherche rapide et je tombe sur cette page.

C'est luxuriant, ça! :-)

samedi 3 décembre 2011

Mon entrevue au SLM

Lors de mon passage au Salon du livre de Montréal, j'ai eu droit à ma première entrevue devant une caméra.

Parler devant une caméra, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Même constat lorsque je dois laisser un message sur un répondeur: j'ai toujours l'impression de bredouiller.

Mais il faut ce qu'il faut dans la vie, il faut apprendre à se surpasser. Pas vrai?

L'entrevue animée par Andrée Parent a été enregistrée pour Les Elles de la culture, un site consacré aux femmes dans les domaines culturel et communautaire. J'en profite pour remercier Andrée Parent de m'avoir permis de vivre cette expérience.

Pour visionner la vidéo, cliquez sur :
Entrevues vidéo avec des auteurEs du SLM 2011 qui nous parlent de leurs livres actuellement en vente et ceux à venir.

De là, vous trouvez mon nom et ma binette. Je rappelle que c'est ma première entrevue. Je regardais l'animatrice et non la caméra. Les tics sont le résultat d'une petite nervosité. Il faut toujours un commencement à tout! :-)