À mon retour de voyage, après la routine habituelle (faire la lessive, courrier, messages sur le répondeur…), devinez ce que j’ai fait?
Oui, j’ai pris un bain. Après trois semaines de minuscules douches avec rideau qui colle aux fesses si on n’est pas prudent, j’avais hâte de retrouver ma salle de bains.
Puis le lendemain?
Je suis allée voir le dernier Harry Potter.
Ben quoi? Ceux qui me connaissent savent que je suis une adepte de la série. D’ailleurs, un professeur d’université à l’époque où j’étais au baccalauréat en enseignement me surnommait « Madame Harry Potter ».
C’est un peu grâce à cette série que j’ai commencé à écrire pour la jeunesse.
À l’automne 2000, lors de ma première session universitaire en enseignement, je découvre un livre que ma tante lit en anglais : Harry Potter and the Goblet of Fire. Ma jeune cousine avait tenté de me convaincre de lire le premier l’année précédente en me décrivant les personnages, mais ça ne me disait rien à l’époque. Or, je commence à lire le 4e. C’est d’abord par défi pour voir si j’arrive à lire en anglais. Après 3 chapitres, je suis complètement accro. Ma tante, un peu découragée, me dit : « Bah! Garde-le… je préfère attendre la version française finalement. » Après l’avoir terminé, j’achète les trois premiers livres de la série (en V.F) et les dévore.
Cette semaine-là, mon professeur d’histoire de l’éducation nous explique notre travail de session : choisir une période historique vue en classe et écrire un récit fictif qui s’adresse à des élèves de 10-12 ans en incluant des éléments historiques. On peut inventer le personnage ou non. Pas de limite de pages, on peut écrire une chanson, une histoire. Liberté totale. Son exemple : Pikachu fait un pèlerinage à Compostelle.
Je viens de finir de lire les quatre premiers Harry Potter. L’univers de J.K. Rowling me fascine. Je choisis donc d’écrire le 5e Harry. Dans mon manuscrit, Harry et ses amis doivent suivre le cours « Histoire des Moldus » et faire un stage à une époque choisie par le choixpeau. Harry, Ron et Hermione se retrouvent à l’époque de Charlemagne. Je fais une recherche sur la sorcellerie au Moyen âge et l’école palatine de Charlemagne, je développe une intrigue, je m’amuse comme une folle et j’écris une vingtaine de pages (à simple interligne). J’ai le souvenir d’un dimanche soir après le souper. Je retourne à mon travail de session, j’écris et je suis transportée dans un autre monde. Puis, à un moment, j’entends les oiseaux gazouiller dehors. Lorsque je regarde l’horloge, il est dépassé 5 heures du matin. Oups! Peut-être faudrait-il que je dorme...
Après, il y a eu trois autres livres, les films, la Pottermania. Dès qu’un nouveau livre paraissait en anglais, je le lisais. Puis, je le relisais en français un an plus tard. Mes amies d’université et moi organisions une sortie de groupe au cinéma à chaque nouveau film. Nous avons arrêté lorsque nous avons obtenu notre diplôme.
Je suis toujours déçue lorsque je regarde les films de la série. De toute façon, un film est rarement aussi bon qu’un livre. J’ai lu de bonnes critiques pour ce dernier opus, mais je suis sortie du cinéma avec un petit agacement. Je ne sais même pas pourquoi. Parce que ça a trop trempé dans la sauce hollywoodienne? Parce que c’est le dernier de la série?
J’espère que les enfants qui connaissent Harry Potter grâce aux films seront assez curieux pour découvrir les livres. Quant à moi, j’ai bien hâte de lire ce que son auteure nous réserve dans les prochaines années.
Je vous laisse sur Firebolt, la parodie de Firework de Katy Perry, vidéo créée par Divine Comedy, un groupe d’étudiants d’une université américaine. J’ai trouvé la vidéo sur
ce blogue.