Déjà fini, le Salon du livre de Montréal 2011. Déjà finie, ma première année de Salons du livre avec la cocarde au cou. J’ai de beaux souvenirs gravés pour longtemps et je n’ai qu’une chose à dire : J’en veux encore!
Moi qui pensais me sentir comme une élève de première secondaire lors de sa première journée d’école, ce ne fut pas le cas…
Samedi matin, départ de Trois-Rivières à 7 h. Ma première séance de signature n’était qu’à 10 h, mais je ne cours aucun risque lorsque je dois me rendre au centre-ville de Montréal. Évidemment, je suis arrivée trop tôt. J’ai eu amplement le temps de passer me prendre un café et de déambuler à travers les stands avant de devoir me rendre à ma table, chez Prologue.
Accueil en terrain connu
Dès mon entrée au Salon, au stand Boomerang, je sens un regard sur moi. Me tournant vers la personne assise à sa table, je réalise que c’est Céline Malépart, mon illustratrice (de mon mini-roman qui paraîtra en 2012 chez Bayard), qui me fait une grimace. Ça y est, la glace est brisée! Alors que je discute avec Céline, je reçois une tape sur le coude: Éric Péladeau, lui aussi mon illustrateur (Un spectacle pour Morgane, éditions Vents d'Ouest), passe par là et me salue. Le monde est petit! (Sauf Éric…)
Rencontres et retrouvailles
En compagnie de Sophie Rondeau, Marc-André Pilon, Solène Bourque et Corinne De Vailly |
Je pensais avoir beaucoup de temps pour bouquiner, car mes séances étaient espacées. Finalement, il y avait toujours des gens avec qui piquer un brin de jasette. C'est fou ce que les réseaux sociaux (malgré leurs nombreux défauts), peuvent changer le rapport qu'on a avec les autres. On se lit souvent et lorsqu’on se rencontre enfin dans un évènement comme le SLM, on a l’impression de se connaître. J’ai été transportée dans un tourbillon tout le weekend. Discussions, rencontres et retrouvailles (souvent trop brèves), sourires, franches rigolades, c’est aussi ça, le Salon du livre de Montréal.
Noël avant le temps
Je me suis sentie choyée et gâtée. Comme si la fête de Noël était arrivée un mois plus tôt. D’abord, de la part de mon distributeur. Puis, une amie auteure qui me donne son tout récent livre. La cerise sur le sundae est venue de mon amie Sylvie, le dimanche. Dans un récent billet de blogue, je mentionnais que je désirais me fabriquer un bâton de pluie avec un rouleau d’emballage. Je veux m’en servir comme un rituel, avant de lire une histoire à mes élèves. Sylvie m’a fait le cadeau d’un authentique et magnifique bâton de pluie qu’elle a acheté au Madagascar. Toute la journée du dimanche, je me suis promenée avec mon bâton de pluie sous le bras. J’ai hâte de le montrer à mes élèves! Merci! Merci! Et encore merci, Sylvie!
Moment marquant
Au SLM plus qu’à tout autre Salon du livre, il y a toutes ces vedettes et tous ces livres. Je me suis sentie toute petite. À ma place, quoique néanmoins minuscule. Lorsqu’un lecteur choisit mon livre parmi la sélection qui s’offre à lui, je me sens privilégiée.
J’ai été très surprise lorsque j’ai vu arriver à ma table une femme, qui m’a dit qu’elle était contente que j’y sois encore, cinq minutes avant la fin de ma séance de signature. Elle a pris mon livre et s’est dirigée vers la caisse. Peu de temps après, elle est revenue avec sa fille. Une belle jeune fille de 10 ans, l’âge de mon personnage Morgane. La jeune fille s’est approchée de moi et m’a dit : « Bonjour! Je vous ai écrit l’an passé. Je m’appelle Léa! » Je me souvenais très bien de Léa. De son nom de famille, de sa date de fête, de son désir ardent de devenir auteure.
En mai dernier, j’ai reçu une enveloppe provenant d’une école montréalaise. L’enseignante avait lu mon roman à ses élèves de 4e année. Par la suite, les 27 enfants m’ont écrit une lettre, suivi des élèves de la classe voisine. Le genre de lettres qui remontent le moral, qui nous poussent à continuer. Sachant le temps que ça peut prendre pour ce genre de projet d’écriture, j’ai répondu personnellement à chacun des élèves. La lettre de Léa se démarquait du lot. Elle semblait si passionnée, comme si l’écriture était pour elle une vocation. En plus, je l’ai lue la veille de sa fête. J’avais envoyé un courriel à l’enseignante pour qu’elle lui souhaite bonne fête de ma part. Dans ma réponse à sa lettre, je me souviens lui avoir écrit que je serai sans doute au SLM. J’ai été agréablement surprise de voir arriver Léa à mon stand et je ne serais pas étonnée de la revoir dans quelques années, assise à une table du SLM, un stylo à la main.
Mes salutations à tous ces lecteurs, auteurs, éditeurs, blogueurs et passionnés des livres rencontrés à Montréal le weekend dernier. On se dit : « À la prochaine»?
Ce fut un plaisir de te rencontrer et de jaser avec toi. Le SLM est vraiment magique. L'histoire de la petite Léa est touchante. J'en ai encore des frissons. Et je te dis aussi à la prochaine, ma belle Julie.
RépondreSupprimerAu Salon du livre de l'Outaouais... peut-être.
RépondreSupprimerTu as oublié un autre moment marquant ;-). Va voir mon blogue... XXX AA
RépondreSupprimerOn va s'en souvenir de notre premier SLM, hein Julie ?! :)))
RépondreSupprimerJ'espère qu'on va s'y retrouver plusieurs autres fois et papoter comme on a fait. C'était luuuuux !
Lucille: Plaisir partagé. Qui sait, peut-être que la prochaine fois, ce sera moi qui irai te visiter à ta table! Je te le souhaite!
RépondreSupprimerClaudeL: Peut-être... mais pas certaine pour cette année. Je n'aurai pas de nouveauté.
AA: Je n'ai pas oublié Moumou. Je le comptais dans mes rencontres post-réseaux sociaux. Car c'est d'abord grâce à Internet que j'ai connu ce cher Moumou. Rencontre intéressante, même s'il n'est pas très jasant. Une chance que tu y étais!
Sylvie: Méga-luuuuux! C'est toujours un plaisir de vous revoir, Denis et toi. Écrivons, écrivons! :)
C'est beau l'histoire de Léa, elle devait être contente que tu te souviennes d'elle!
RépondreSupprimerIsabelle: Oui, c'était une belle rencontre. Cinq minutes plus tard, une autre jeune fille est venue me voir. Elle était dans la classe voisine à celle de Léa. Sa classe m'avait écrit aussi. J'avais répondu à ces élèves et cette jeune fille, je lui avais écrit que j'aimais bien son prénom et que je l'utiliserais peut-être dans un roman. Lorsqu'elle est venue me parler au SLM, elle est venue me donner la permission d'utiliser son prénom. :)
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