vendredi 16 novembre 2012

Petits poèmes bêtes mais gentils


La poésie n'est pas un genre littéraire qu'on a tendance à lire aux tout-petits. (Et j'ai le goût d'ajouter un gros «malheureusement») Pourtant, les enfants adorent! On joue avec les rimes, avec les sons, avec la musique des mots.  Depuis qu'ils ont participé au Festival international de poésie avec l'activité «Poètes itinérants», mes élèves de maternelle ADORENT que je leur récite des poèmes. Parfois, pendant les routines du matin, nous prenons quelques minutes pour lire un poème de Guy Marchamps (leur poète préféré!) et jouer avec les rimes, deviner les rimes suivantes... Nous lisons surtout des poèmes tirés des recueils parus aux éditions Soulières dans la série Des pépites de poésie.  J'en avais parlé

Le 4 novembre, Guy Marchamps a lancé son tout nouveau recueil de poésie, un bestiaire illustré par le duo nommé Bellebrute publié à La Bagnole. Sur la couverture, le titre est Bêtes, choisi par l'éditrice, mais sur la quatrième de couverture, on retrouve le titre préféré par l'auteur: Petits poèmes bêtes mais gentils

Le lendemain, j'apportais l'album en classe pour le faire découvrir à mes cocos. C'est un bestiaire d'abord et avant tout ludique. Sur chaque double page, on retrouve deux animaux reliés, même si chaque poème peut être lu indépendamment l'un de l'autre.  Dans ma classe, l'ami du jour choisit l'animal de son choix, on observe l'illustration, on en discute, on essaie d'imaginer ce que le poème raconte. Puis, je leur récite... en laissant les enfants le temps de deviner les rimes. (C'est qu'ils sont bons!) Et en plus de s'amuser, on apprend! Bref, un beau livre pour travailler la conscience phonologique. 

Pour les élèves du primaire, un petit plus à cet album: tous les noms communs sont facilement identifiables (police de caractère légèrement différente, en toute subtilité). Ce serait un bon livre pour travailler l'ordre alphabétique. Ou on pourrait créer un dictionnaire à partir des noms communs trouvés. Ou pourquoi ne pas écrire un poème sur un animal de notre choix et illustrer à la manière de Bellebrute? Les possibilités d'exploitation de cet album sont nombreuses...

Bêtes
Petits poèmes bêtes mais gentils
Guy Marchamps/Bellebrute
Éditions de la bagnole

«Un bestiaire pour les enfants qui aiment les animaux et les mots.Un bestiaire pour les adultes qui aiment les enfants qui aiment les animaux et les mots.Un bestiaire pour tous les gens qui aiment les bêtes gentiment.»

Cadeau offert par les éditions de la Bagnole sur leur page Facebook




lundi 12 novembre 2012

Salon du livre de Montréal, j'arrive!


La 35e édition du Salon du livre de Montréal débute ce mercredi sous le thème "Les auteurs en tête d'affiche"!

J'y serai le samedi, 17 novembre en après-midi pour signer "Cordélia et la montagne mystérieuse" et j'ai hâte, hâte, hâte! Pour l'ambiance, pour revoir les copains auteurs, pour toutes les rencontres. 

Passez me saluer au stand Bayard Canada (347) de 13h00 à 14h00 et aussi de 16h00 à 17h00.

Si vous avez l'âme généreuse, pourquoi ne pas offrir la lecture en cadeau à un enfant défavorisé? Vous pourriez même faire dédicacer un livre par un auteur présent au SLM. Cette année, une nouveauté: on peut aussi offrir un livre à un tout-petit (0 à 4 ans). Les stands 101 et 341 seront occupés par la Fondation pour l'alphabétisation

Au plaisir!


Fondation pour l'alphabétisation

Lecture en cadeau au Salon du livre de Montréal


mercredi 17 octobre 2012

On parle de Cordélia et de Morgane


Il y a de ces journées qui sont comme des cadeaux! Après une superbe journée avec mes adorables élèves, une soirée portes ouvertes où de nombreuses personnes souriantes sont venues visiter notre école, voilà que je rentre à la maison et qu'une amie m'envoie le lien d'une critique de mon livre Cordélia et la Montagne mystérieuse sur le Signet des enfants

La cerise sur le gâteau est lorsqu'une autre amie m'envoie le lien d'une classe de 4e année de l'Alberta, ayant interprété la chanson qu'on retrouve vers la fin de mon livre Un spectacle pour Morgane, livre lu par des dizaines de classes dans le cadre du projet Écouter lire le monde. Bravo à tous les élèves de 4e de l'école du Sommet! 

Totalement lux!

lundi 1 octobre 2012

Une histoire en pantoufles


Parce que les bonnes idées doivent être partagées.

Le texte qui suit a été écrit par mon amie et ancienne collègue Manon Carrier, de l'école St-François d'Assise à Trois-Rivières, au sujet d'une activité qu'elle a créée et que nous avons vécue avec nos collègues et tous les élèves de l'école. J'ai eu la chance d'y participer à titre de lectrice (et au choix des livres) et, tout comme les élèves, j'ai A-DO-RÉ. Une activité à revivre, indubitablement.


Une histoire en pantoufles 

Petits pieds au chaud dans leurs pantoufles, lumières tamisées, musique d’ambiance… Les élèves de l’école St-François d’Assise ont eu droit à une heure du conte tout en douceur. 

Mardi le 21 février, les cours sont suspendus dans toutes les classes. De nouveaux groupes sont formés : les garçons avec les garçons, les filles avec les filles, les petits avec les petits, les grands avec les grands. Un album québécois a été choisi pour chaque groupe et des adultes-lecteurs ont été sélectionnés. Ils ont préparé leur lecture avec soin; ils attendent leurs élèves avec une certaine nervosité. Les voilà. Ils arrivent. Ils s’installent par terre, regroupés devant leur lecteur. L’histoire commence… 

Les « gars » reçoivent en cadeau une histoire de « gars » lue par un adulte-lecteur « gars ». Même chose chez les filles. Les lecteurs prennent le temps de présenter la couverture, de parler de l’illustrateur, d’amener les élèves à anticiper le sujet… Certains adultes-lecteurs ont prévu un décor, des accessoires; d’autres alimentent l’heure du conte d’une discussion. En parcourant les corridors de l’école, à travers les portes des classes entrouvertes, on n’entend que la voix du lecteur, expressive et dynamique, et on perçoit, à l’occasion, le rire des enfants, leurs exclamations, leur étonnement… 

Quand la lecture est terminée, chaque élève reçoit un petit livre en papier sur lequel il inscrit son nom et le titre de l’histoire reçue en cadeau ce matin-là. Il ajoute une touche de couleur et va coller ce livre sur un des « arbres à livres » qui trônent fièrement devant le secrétariat et devant la bibliothèque. 

C’est ça, une histoire en pantoufles. C’est un moment de détente, de rencontre, de calme et d’ouverture… autour de la lecture.


mardi 25 septembre 2012

Départ en lion... (dromadaire, fennec ou scorpion?)


C’est fait! L’année scolaire est bien entamée, les routines de la classe commencent à être bien intégrées. Déjà, je peux dire que nous passerons une belle année, mes élèves et moi, et que nous voyagerons beaucoup, dans le confort de notre local.

Ces jours-ci, nous découvrons le Maroc et le désert. J’en avais parlé ici, deux auteures pour la jeunesse, Katia Canciani et Annie Groovie, participent au rallye Roses des Sables. Nous suivrons leur périple.

Une rose des sables
Lorsque j’ai expliqué à mes élèves le rallye auquel les deux auteures participeront et que je leur ai proposé de les suivre, tous étaient emballés. D’ailleurs, deux jours plus tard, un élève nous apportait une vraie rose des sables, dans une petite boîte. Nous avons discuté de ce que nous connaissons du désert. Je leur ai demandé s’ils voulaient poser des questions à nos deux aventurières. Les mains se sont levées, tout le monde avait son mot à dire. Nous leur avons écrit une lettre collective. C’est à travers cette activité que nous avons travaillé la différence entre une question et un commentaire. À cinq ans, ce n’est pas évident!

Certains élèves avaient des questions, d’autres désiraient ardemment donner des conseils aux aventurières. Nous avons pris la décision d’envoyer notre lettre par courriel, car c’est plus rapide que la poste. Le lendemain, nous recevions un courriel de Katia, qui répondait gentiment à nos questions. Avant de lire les réponses, j’ai demandé à l’élève concerné quelle était sa question. Je m’attendais à des « Je m’en souviens plus », mais non, tous les élèves ont bien répondu.

Voici les questions de mes élèves :
- Quelle couleur et quelle sorte sera votre véhicule?
- Où allez-vous dormir? 
- Est-ce qu’il y a des chameaux ou des dromadaires dans votre désert?
- Est-ce que vous allez visiter des châteaux ou des cités perdues?
- Est-ce qu’il y a des enfants et des écoles dans le désert?

Voici maintenant leurs conseils :

On a fait une liste pour vous deux des choses à ne pas oublier :
- Un gallon d’eau et des roues et des outils au cas où les roues se dégonflent
- Du gaz et à manger
- De la crème solaire
- Des parapluies au cas où il y ait une tempête de sable
- N’oublie pas de l’eau
- Une carte pour pas se perdre
- Des ustensiles pour manger
- Une tente avec des piquets et des cordes et un marteau pour pas que la tente s’envole
- Un mini-frigidaire pour la nourriture
- Oublie pas ton linge
- Un livre au cas où vous voulez lire et une montre

Si vous désirez lire les réponses de Katia Canciani, je vous invite à visiter la page Facebook de l’équipe. Katia nous a écrit le 11 septembre. Elle nous a appris, entre autres, que le rallye a aussi une composante humanitaire, nous expliquant ce que « humanitaire » veut dire.  

Depuis, de nombreuses autres questions ont surgi au sujet du Maroc et du désert. Nous explorons les documentaires sur ces sujets et y puisons peu à peu nos réponses.  Aussi, nous continuerons de découvrir les albums de nos deux amies auteures.

En octobre, nous travaillerons sur notre premier module de recherche qui nous amènera à nous questionner sur les différences et les ressemblances des enfants d’ici et d’ailleurs dans leur quotidien. Parions que mes élèves voudront découvrir comment vivent les enfants du Maroc.

Le 11 octobre, nous serons en pensée sur la ligne de départ avec les Plumes du désert. D'autres classes désirent se joindre à nous?


samedi 1 septembre 2012

Un visiteur... comme un livre d'histoire(s)



Je travaillais dans ma classe, fignolant les derniers détails afin que mon local et la planification de mes premières journées d’école soient prêts pour la rentrée, qui avait lieu le lendemain. Dans l’école, on pouvait entendre le son d’outils, car des ouvriers s’affairaient à compléter l’aménagement de notre belle école qui sentait encore « le neuf ». Une dernière journée pédagogique avant la rentrée officielle. La veille, nous avions reçu la première visite de nos élèves et de leurs parents, lors de la journée Portes ouvertes.  

Une journée encore à préparer cette rentrée. Et de nombreuses tâches à cocher sur la liste du travail à faire…

Vers la fin de l’avant-midi, un vieil homme est entré dans ma classe. Mon local est le premier qu’on peut apercevoir, tout près de l’entrée et du secrétariat. Cet homme avait profité du fait que les ouvriers avaient du matériel à transporter entre le camion garé devant la porte d’entrée et les locaux du deuxième étage pour se glisser dans l’école.


Lorsque je l’ai vu, regardant partout, je lui ai demandé :
-  Puis-je vous aider?
- Je prenais ma marche dans le quartier et j’étais curieux. C'est beau ici!
 Bonjour monsieur! Il faudrait passer voir la secrétaire avant de circuler dans l’école.


Madame Mireille retournait à son bureau au même moment.  L’homme hésitait. Sans doute savait-il qu’il ne pouvait pas être là.

- J’étais curieux. J’habite dans le quartier depuis 59 ans. J’ai vu cette école se bâtir. Mon ami était le directeur d’école. Je suis souvent venu ici. Ça a changé!

Et il a ajouté, avec le regard brillant de passion :

- J’ai travaillé dans le milieu de l’éducation pendant 35 ans. J’ai été enseignant pendant 20 ans et directeur d’une école secondaire pendant 15 ans. Je suis à la retraite depuis 34 ans.


Cet homme devant moi m’a émue. Il avait passé une partie de sa vie dans nos écoles de la commission scolaire. La page était tournée, il savait qu’il ne devait pas être là, mais cette ouverture d’école l’avait replongé dans ses souvenirs, souvenirs qu’il voulait sans doute revivre, l’espace d’un moment.

http://www.photo-de-classe.com 1960-1961
Je me suis approchée de lui, je lui ai serré la main et je lui ai proposé une visite des lieux. Nous sommes entrés dans chacun des locaux, et parfois, je lui présentais mes collègues. Il me questionnait sur les tableaux interactifs, me parlait de sa carrière, de ses écoles, dont celle qui avait brûlé alors qu’il était directeur, l’obligeant à changer de lieu de travail et à devenir l’adjoint ce celui qui était, quelques années plus tôt, son adjoint. Il s’extasiait sur la façon dont les pupitres étaient placés (en équipes de quatre), comparant à « son temps » :

-  Les élèves peuvent travailler en équipe. C’est bien! Dans mon temps, on ne pouvait pas faire ça, car les pupitres étaient vissés au sol.  


Au gymnage, il m’a expliqué qu’autrefois, il n’y avait pas de plancher comme maintenant. Le gymnase n’existait pas, c’était plutôt une salle de récréation.
-  Les jeunes avaient besoin d’un endroit où passer la récréation quand il pleuvait.


En circulant dans cette école fraîchement peinte et rénovée, je revivais un pan de son histoire. Le tour de l’école complété, j’ai accompagné le vieil homme à l’entrée. Devant le secrétariat, il m’a demandé si le directeur était présent.

-  Allons voir! lui ai-je dit.

En chemin, je lui ai présenté la secrétaire. J’ai cogné au bureau de mon directeur et lui ai expliqué que j’aimerais lui présenter quelqu’un. Lorsque l’homme est entré, il s’est présenté lui-même.

J’ai regardé, les yeux humides, l’échange entre ces deux directeurs, séparés par deux générations, mais unis par cette même passion qui les anime.

Lorsque le vieil homme a continué sa promenade dans le quartier, mon cerveau roulait comme un hamster dans sa roue. Dans plusieurs années, lorsque je serai à la retraite, est-ce qu’une jeune enseignante acceptera de me replonger dans mon passé de prof, ma passion? De me voir comme une collègue au lieu de simplement me voir comme une personne âgée? Ces nombreuses personnes qui nous entourent ont un passé, elles sont une richesse pour nous, des livres d’histoire(s) vivants. Est-ce que notre société en prend soin comme elles le méritent?   

samedi 25 août 2012

Deux auteures jeunesse dans le désert



En octobre prochain, deux sympathiques et colorées auteures, Katia Canciani et Annie Groovie, relèveront tout un défi : parcourir le désert du Maroc lors de la 12e édition du Trophée Roses des Sables

Annie Groovie et Katia Canciani
Quel modèle d'esprit d'équipe, de persévérance et de rêve accompli, n'est-ce pas? C'est pourquoi, avec mes élèves, nous suivrons leur périple. Avant leur départ, nous écrirons aux deux auteures pour leur souhaiter bonne chance. De plus, nous découvrirons leurs livres. Katia Canciani a écrit de nombreux livres pour tous les groupes d'âge. Annie Groovie est la créatrice du célèbre Léon, ce drôle de cyclope. Nous découvrirons également le Maroc, ses habitants, ses coutumes...

Imaginez toutes les situations d'apprentissage diverses que peuvent vivre nos élèves en lien avec cette aventure? En plus, les deux auteures sont dans le répertoire "Écrivains à l'école". Pourquoi ne pas inviter une auteure dont on a suivi le périple?

Un enseignant qui désire un système d'émulation par équipe pourrait même faire avancer les 4X4 dans un désert (fabriqué grâce à un carton jaune). 

Entraide et solidarité

Mais avant, un premier défi pour nos deux auteures dynamiques: ramasser les fonds nécessaires pour participer. C'est que le rallye "Roses des Sables" est fier de soutenir la cause "Enfants du désert", qui aide les enfants et leurs familles des régions reculées du désert. 

J'invite les enseignantes qui désirent vivre cette aventure avec leurs élèves de donner 5$ sur la page Indigogo des deux auteures. 

Mais il y a mieux! De nombreux illustrateurs, bédéistes et caricaturistes ont donné pour la cause des originaux. Vous rêvez d'avoir une oeuvre originale d'un de nos talentueux illustrateurs? Ce mardi, 28 août aura lieu un Encan silencieux au Café l'Artère, à Montréal.  Parmi les artistes participant, notons Fil et Julie, Michel Rabagliati, Philippe Béha, Yayo...

Pour tous les renseignements sur l'Encan silencieux, je vous invite à visiter la page Facebook de l'événement

En terminant, je souhaite la meilleure des chances à Katia et Annie! Vous avez toute mon admiration, les filles! 


lundi 20 août 2012

Comme un gros club de lecture virtuel


L’an passé, j’avais consacré un billet à un livre marquant de mon enfance (Clément Aplati ou Flat Stanley en anglais) et à un projet international y étant rattaché. Dernièrement, j’ai découvert un autre projet tout aussi rassembleur pour les classes du primaire francophones ou d’immersion française. Un projet alliant la littératie à l’informatique et ayant pour but de transmettre le plaisir de lire, tel un club de lecture global. Il s’agit de Écouter Lire le Monde 2012 créé par François Bourdon inspiré du Global Read Aloud Project.

Cet automne, les classes participantes s’intéresseront au même livre à peu près en même temps. L’enseignante lira à voix haute le roman choisi à ses élèves à raison de quelques chapitres par semaine. La classe échangera ensuite avec les autres classes participantes de la façon qu’elle le désire : Twitter, blogue, Skype, vidéo, romans-photos ou autre projet réalisé à partager sur la page Wiki du projet… Les possibilités sont infinies. Un projet clé en main gratuit!

Parmi les livres retenus, il y a mon roman Un spectacle pour Morgane. Tous ceux (classes, services de garde...) qui désirent s’inscrire peuvent le faire sur le site du projet et voter pour le livre qu’ils aimeraient exploiter dans l'édition 2012. 


jeudi 16 août 2012

Sur la ligne de départ...

J'ai eu plusieurs idées de billets pour mon blogue cet été... que j'ai notées pour plus tard!
Après une absence temporaire, je suis prête à vous retrouver, chers lecteurs et amis blogueurs .

Les vacances achèvent et je me sens comme Usain Bolt sur la ligne de départ. Bon, peut-être pas aussi confiant que lui, mais j'ai hâte que le coup de feu annonçant le début de l'année scolaire soit tiré. J'ai hâte que mon directeur nous écrive pour nous annoncer qu'on peut visiter notre local.

Cet été, pas de gros voyage, pas de dépenses folles, la vie qui a suivi son fleuve tranquille: du bénévolat pour une troupe qui a présenté une comédie musicale, quelques jours au Massachussetts, quelques jours en Outaouais, des visites à Québec ou à Montréal, mais surtout du temps pour lire, des romans et des "trucs d'école", écrire un peu et pour faire la grasse matinée.

Pourquoi cette presse à retourner à l'école? Après 8 ans à me promener d'une école à l'autre, d'un niveau à l'autre, à savoir dans quelle école je travaillerai quelques jours seulement avant la rentrée, cette année, c'est différent: j'ai mon poste à la maternelle! Youppidoudelailledou!

Depuis le mois d'avril, mon équipe-école travaille fort pour cette rentrée, car nous ouvrons une toute nouvelle école, une école d'éducation internationale. C'est un beau défi qui nous attend! Ressentez-vous cette fébrilité dans l'air?

D'ici quelques jours, j'irai dans ce bâtiment pour voir toutes les transformations qu'on y a apportées, les murs fraîchement peints (avec les couleurs que j'ai choisies), défaire des boîtes, ranger, photocopier et plastifier, préparer la journée portes ouvertes, la rencontre des parents, l'accueil des élèves, mes premières journées... *respire dans un sac de papier kraft*

Aujourd'hui, j'avoue que j'aimerais bien me faire clôner!

mardi 3 juillet 2012

Pour la fête d'un enfant...



Dernièrement, un ami libraire m'a raconté cette anecdote:

Hier soir, à la librairie, un couple me demande des suggestiions de lecture pour une fillette de 9 ans et demi (on insiste sur le "et demi"). Elle a lu les Geronimo Stilton, les Téa Sisters, les Gaïg, les Celtina, etc. Aussi, les parents veulent-ils quelque chose de plus "terre à terre". Je suggère "Un spectacle pour Morgane" et je raconte brièvement l'histoire à la maman. Elle part à rire et me dit : "C'est pour sa fête de 10 ans et elle nous a demandé des billets pour le concert de MixMania! C'est parfait!"

Cela m'a rappelé qu'il y a quelques mois, la journaliste, blogueuse et auteure Nadine Deschenaux a écrit un article très intéressant, suggérant des idées de cadeaux pour une fête d'enfant. Mon livre Un spectacle pour Morgane s'y trouve.

Lux, non?