Les enfants d’aujourd’hui sont davantage conscientisés aux problèmes environnementaux qu'on pouvait l'être à leur âge. Ils savent qu’il est important que chacun mette la main à la pâte si on veut protéger « maman la Terre ». En fait, ce n’est pas la planète qu’on tente de protéger. C’est nous et toutes les espèces vivantes y habitant. Car la Terre, peu importe ce qui arrivera, saura s’adapter. Elle le fait depuis plus de 4,5 milliards d’années.
J’ai découvert il y a quelques années Recherche-Action (Programme d’Éducation à l’Environnement et à la Citoyenneté). Vous connaissez? Je n’ai jamais moi-même essayé ce modèle pédagogique, mais j’ai vu une enseignante de maternelle le faire. Imaginez, des enfants de 5 ou 6 ans discuter de problèmes environnementaux. Ici, on parle de problèmes environnementaux au sens large (on inclut l’environnement social et communautaire, physique et biophysique). Ces projets peuvent aussi bien se vivre au préscolaire, au primaire, au secondaire et même au Cégep ou à l’université.
Une année, le problème à régler se situait aux toilettes des maternelles. Les portes ne barraient pas. Ils ont, avec l’aide de leur enseignante madame Caroline, utilisé les étapes de la Recherche-Action et ont trouvé une solution pour protéger leur intimité au petit coin. Une autre année, ils ont voulu faire leur part en faisant du compostage. Je n’ai pas observé toutes les étapes, mais j’ai le souvenir qu’un vendredi soir, parents, enfants et employés de la fondation ALCOA sont venus avec leurs marteaux construire trois gros bacs en bois de compostage qu’on a installés dans la cour d’école. Dans chaque classe de l’école, il y avait un minicomposteur en plastique vert (avec filtre, pour empêcher les odeurs). Les enfants y jetaient leurs pelures, cœurs de pommes et autres restants de collations. Chaque vendredi avant le dîner, les classes déposaient leur contenant vert dans le corridor et les maternelles circulaient pour les ramasser et aller les vider dans les gros bacs en bois qui se situaient à l’extérieur. À un moment, les petits de maternelle ont remarqué que les grands ne jetaient pas toujours les bonnes choses. Ils ont créé des pictogrammes expliquant ce que nous pouvions jeter au compostage et ce que nous ne pouvions pas.
Une classe pourrait choisir de régler le problème des objets perdus introuvables. Une autre pourrait faire un projet pour éviter de gaspiller l’eau potable.
Je vous laisse sur la bande-annonce du film Les Porteurs d’Espoir, réalisé par Fernand Dansereau. Monsieur Dansereau a suivi une classe de 6e année pendant une année et a fait un documentaire sur le projet de la classe de monsieur Dominique Leduc visant à réduire le vandalisme dans le parc.
Cette année, certaines classes participantes ont reçu des bourses pouvant atteindre 1000$. Si vous désirez en savoir plus sur le modèle pédagogique Recherche-Action, c’est ici. De plus, il y a une page Facebook.
Bon Jour de la Terre à tous!
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