Après la parution de Un spectacle pour Morgane, il y a eu le tourbillon du lancement, des salons du livre, des bulletins scolaires… Je n’ai pas eu le temps ou pas l’énergie pour écrire. Depuis deux semaines, la vie a presque retrouvé son calme. J’avais hâte de fréquenter à nouveau mes personnages. Pourtant, je n’arrivais pas à écrire une ligne. Rien. Nada. Nozing. J’ai retravaillé un manuscrit déjà entamé : enlève une virgule ici, traque les répétitions, change un mot pour un autre. Non, finalement, j’aimais mieux l’autre formulation. Mon nouveau roman pour la jeunesse avançait aussi rapidement qu’un escargot.
Samedi dernier, sous un soleil éclatant, j’ai sorti chaise, couverture, thé bouillant et ordinateur portatif sur le balcon. Croyez-le ou non, mais l’inspiration a papillonné dans ma direction. Le plaisir d’écrire était de retour et les changements de chapitres me prouvaient que j’étais sur la bonne voie.
La grisaille dans le ciel est revenue les jours suivants et, par le fait même, mon incapacité à écrire une ligne. Zut!
Mais aujourd’hui, après ma séance de dédicaces au SILQ, je suis allée magasiner dans le coin du Vieux Québec. Je me promenais au soleil, quand j’ai eu le désir soudain d’écrire. Comme une rage de sucre. Mon ordinateur étant resté à la maison, mon carnet habituellement dans ma sacoche ayant été oublié dans un autre sac, il fallait trouver du papier. J’ai fait trois boutiques pour touristes dans l’espoir de dénicher un petit carnet avec, au pire, le Château Frontenac ou une cabane à sucre sur la couverture. Pas de chance. Résolue à arrêter dans un café et à écrire sur des napkins, j’ai finalement aperçu juste en face de moi le Saint Graal. Une librairie. Une librairie ayant une section intéressante de petits carnets. Hourra! (Et en plus, Morgane était bien visible sur un présentoir!)
Mon carnet acheté, je suis allée m’assoir dans un café avec un capucino bien chaud. Les mots ont défilé à la vitesse d’un escargot ayant abusé de Red Bull. J’ai renoué avec Morgane et ses amis. J’ai gribouillé une esquisse de plan, écrit (et raturé) des bouts de scènes, mes personnages sont venus m’habiter à nouveau.
Je pense que j'ai un panneau solaire intégré.
Vive le printemps! La vie renaît, mes personnages reprennent vie.
Vive le printemps! La vie renaît, mes personnages reprennent vie.
Samedi et dimanche, si vous êtes à Québec, je serai au Salon international du livre de Québec. Passez me saluer au stand 313!
Samedi : 11h à midi
Dimanche : 16h à 17h
Dimanche : 16h à 17h
LOL. Une écrivaine avec panneau solaire intégré ! C'est pratique. :D
RépondreSupprimerOn se voit à Québec.
Il faut savoir rencontrer ses muses là où elles sont et quand elles y sont.
RépondreSupprimerMarie
Sylvie: Oui, très pratique. ;) On se voit demain!
RépondreSupprimerMarie: Je me rends compte qu'au printemps, après un hiver froid et sombre, j'ai besoin de soleil pour écrire. À l'automne, c'est tout le contraire, les journées pluvieuses m'inspirent.
Chanceuse comme je suis, le temps de trouver le petit calepin, les mots auraient trouvé un autre chemin!
RépondreSupprimerIls seraient probablement revenus en roulant entre Québec et la maison, mais les deux mains sur le volant, impossible de les noter.
Em Arizona, 330 jours de soleil, vous seriez gâtée!
ClaudeL: Je crois bien que vous avez raison, j'ai besoin du soleil de l'Arizona. Aujourd'hui, je suis retournée au condo qu'une amie m'a prêté pour mon weekend au SILQ. Il y a tout: le confort, le calme, le Vieux Québec à côté, de grandes fenêtres avec un rebord pour s'assoir. Mais il fait froid dehors, le soleil est caché. Peux pas écrire... j'en profite pour retranscrire mes notes de jeudi.
RépondreSupprimerVous n'avez pas pensé à un enregistreur portatif? (pas pour moi, je déteste entendre ma voix)
Oui j'ai déjà eu plusieurs enregistreurs, ils ont tous fait patate en quelques mois: piles ne duraient pas longtemps, je les échappais un peu partout, je ne pesais pas sur le bon bouton, je devais fouiller dans mon sac pour le trouver, ce qui est fort dangereux quand on conduit.
RépondreSupprimerEt au retour quand je venais pour l'écouter, je ne trouvais pas ce que j'y avais dit était du matériel valable.
Bref, je répète inlassablement les phrases que je veux retenir.
Voilà la clé de ton inspiration, le soleil. Hé bien, j'ai la solution pour de l'inspiration en profusion. Un beau voyage plein de lumière et de nouveaux décors. J'suis certaine que tu n'y avais pas pensé! Donc, traverser l'océan sûrement un bon investissement. Bon j'avoue ça frôle le harcèlement !
RépondreSupprimerAnonyme: Mais c'est cruel!!! :)
RépondreSupprimerContinue comme ça et tu arriveras à tes fins! De quelle façon déciderait-on de la destination? On joue aux fléchettes sur une carte du monde?