Avant Noël, Pierre H. Charron a publié un billet très intéressant. Il a créé une liste de ses croyances d’enfant et nous a invités à faire de même. Je sais que j’en oublie énormément, mais j’ai tenté l’expérience… Et vous?
Moi, les cheveux frisés au fer... c'est Pâques! |
Tout comme Pierre, je croyais que manger des pissenlits donnait envie de pipi. Puis, je ne comprenais pas pourquoi certaines personnes mangeaient des pissenlits par la racine. Beurk!
Même chose pour les femmes et les eaux. J’ai cru qu’une femme enceinte perdait ses os. (J’étais jeune, naïve et je n’avais pas de frère ou sœur plus jeune)
Si j’avalais un pépin de pomme, peut-être bien qu’un pommier me pousserait dans le ventre.
Je me demande toujours si la dame de l’histoire a retrouvé ses garçons Sam et Pic.
Je pensais qu’avec mon parapluie jaune, si j’arrivais à courir assez vite, je pourrais m’envoler comme Mary Poppins. Ça n’a jamais fonctionné.
Trouver un sou noir était chanceux en autant que je ne perde pas ce sou.
Cléo était vraiment enterrée à la fin de la Guerre des tuques.
Avaler de la gomme pouvait te faire mourir. Il fallait manger du pain pour pas que la gomme reste coincée.
Le Bonhomme 7 heures me faisait peur. Mes parents n’en parlaient jamais, mais le père de ma voisine avait trouvé le moyen idéal pour nous faire déguerpir à 19h précises, ma sœur et moi. Ma sœur, trois ans mon aînée, courait plus vite que moi. En retournant à la maison (une maison séparait la maison de la « p’tite Julie » de la nôtre), je criais à ma sœur « Attends mooiiiiiiii », comme si ma vie en dépendait. Arrivées dans la maison, on verrouillait la porte et on se cachait, à bout de souffle.
Tirer sur la tige d’une plante (j’sais pas le nom) en disant « Poule ou coq »… Il me semble que dans le temps, ça avait un sens.
Je pensais que toucher à un crapaud pouvait donner des verrues.
Les biscuits dans Passe-Partout faisaient vraiment grandir. (Même si ça n’a pas fonctionné pour Cannelle et Pruneau – ce sont des marionnettes après tout!)
À cause des histoires de peur de mon enfance (comme Marie-Blanche), je ne regardais jamais un miroir lorsque la lumière était éteinte. (Puis honnêtement, j’évite encore) De plus, je ne traînais pas mes pieds longtemps sur mon plancher lorsque j’éteignais la lumière, au cas où une main sous mon lit m’agripperait le pied. (Oui, j’étais très peureuse!)
En l’an 2000, les voitures voleraient. En fait, tout ce qu’on retrouve dans Retour vers le futur 2 (les vêtements qui sèchent en quelques secondes, l’hoverboard et les voitures qui volent) existerait en l’an 2000.
Si je regarde l’heure et que le nombre des minutes est le même que celui des heures (ex : 10:10), je récite les lettres de l’alphabet jusqu’à ce que l’heure change. Cela signifie qu’une personne ayant son prénom commençant par cette lettre pense à moi.
Vers l’âge de 9-10 ans, je pratiquais le karaté. Dans le cabinet de la salle de bains, il y avait une bouteille avec des symboles chinois. J’étais intriguée par le contenu de cette bouteille. C’était la période où j’étais fascinée par tout ce qui était asiatique, principalement les films Karaté Kid. Ma grande sœur et mes parents m’ont fait croire que c’était pour être plus forte lors de mes futures compétitions et me l’ont donnée. J’ai exhibé ma bouteille à mes voisins venus nous visiter. Un peu plus tard, ma famille m’a avoué que c’était l’après-rasage de mon père (qui n’en portait jamais).
C'est vraiment "cute" ces croyances. Je ne m'y reconnais vraiment pas ou bien je n'ai pas de mémoire! À part peut-être manger de la gomme, mais manger du pain, je ne savais pas.
RépondreSupprimerJe remarque surtout que sur la phot, il y a plus de livres que de chocolat, hihihi!
Très joli billet, comme celui de Pierre. On retrouve tout le charme et la candeur de l'enfance.
RépondreSupprimerPour ma part, le seul souvenir qui me vient est celui-ci : ne jamais poser le pied sur les craques du trottoir sinon le diable va sortir du sol.
tes souvenirs m'ont fait sourire :)
RépondreSupprimerMoi aussi j'avais ta croyance des crapauds et des verrues !!!
Pis deux lapins en chocolat pour la P'tite fille toute coquine..... T'étais gourmande ou t'avais la dent sucrée ;)
Ton billet me fait l'effet d'une doudou et d'un chocolat chaud avec des guimauves.
RépondreSupprimerIl me ramène à certaines réflexions qui meublaient mes pensées d'enfant, réfugié dans son imaginaire pour fuir son (triste) environnement.
Tu as une meilleure mémoire que moi, ma liste était plus courte.
RépondreSupprimermais c'est moi la p'tite Julie hahah
RépondreSupprimerde beaux souvenirs!:)
ClaudeL: La photo a été prise dans le salon chez mes grands-parents. Il y avait des encyclopédies et des Almanachs.
RépondreSupprimerSylvie: Le diable? Pauvre toi, c'est épeurant quand on pense à nos trottoirs et rues. À Montréal, avec tous les nids de poules, tu es condamnée! On a fait ça avec les lignes de trottoirs aussi, mais c'était plutôt un jeu (et pas de diable: des crocodiles).
Pierre: Tu devais être un gars de ville toi aussi, si tu avais peur que des crapauds donnent des verrues. ;) Je crois plutôt qu'il y avait un chocolat qui appartenait à ma soeur. À Pâques, on recevait un lapin des parents, une poule des grands-parents et, à l'occasion, un oeuf qu'on allait acheter chez Zellers et qu'on y faisait écrire notre prénom en crémage. Ça n'existe plus, il me semble.
Lucille: Contente d'avoir réchauffé ta journée. :)
RépondreSupprimerIsabelle: Ouais, j'ai en général une excellente mémoire.
La p'tite Julie: Ahhhh!! Contente que tu sois passée sur mon blogue! C'est ton père, en effet, qui nous faisait peur avec le bonhomme 7 heures. Je me souviens aussi très bien quand on s'amusait à marier ton petit frère avec la petite voisine du coin de la rue les retailles d'osties que nous avaient donné les Laperrière. (Ou nos parades de mode avec toutes les serviettes de plage et des accessoires trouvés partout)