Les deux semaines entre le SLO et le lancement d’Un spectacle pour Morgane ont été plutôt calmes. Vous savez dans les films, dans la nuit précédant une grande bataille, il y a toujours un moment d’accalmie. Les personnages sont dans l’attente, sachant qu’un moment d’agitation surviendra tôt ou tard. Pendant ces deux semaines, peu de gens m’ont parlé de leurs réactions à la suite de la lecture de mon livre. Il faut dire qu’à part quelques élèves qui venaient me voir pour me poser des questions ou me dire qu’ils avaient lu le livre en « seulement une journée » et l'avaient «a-do-ré.. à quand la suite?», la plupart de mes proches attendaient le lancement avant de se procurer un exemplaire.
Ce dimanche, 13 mars à 11 heures, a eu lieu le lancement tant attendu, dans le cadre des rencontres d’auteurs à la Librairie Clément Morin. Pour moi, l’endroit était significatif. Mes deux premiers romans ont été écrits en partie dans ce Café Morgane. D’ailleurs, le prénom de mon personnage n’a pas été choisi au hasard.
Les libraires s’occupaient de tout; je n’avais qu’à inviter « mon petit monde ». Le déroulement? Une entrevue avec Patricia Powers au Café Morgane, on descend ensuite pour prendre un vin de l’amitié (servi par Patricia et René, le gérant de la librairie) et je m’installe pour dédicacer mon livre. J’avais demandé qu'il y ait du jus pour les enfants. On m’a répondu : « Pas de problème! »
Lorsque je suis arrivée peu avant l’entrevue, tout était prêt. Des gens étaient déjà attablés au café. Ensuite, tout s’est passé très vite. On m’a demandé de prendre une photo pour l’Hebdo Journal et lorsque je suis montée au Café pour l’entrevue, il y avait plus de gens que je m’y attendais. Plusieurs personnes étaient même dans le fond, debout. Partout où je regardais dans la salle, je voyais des visages connus, souriants. Ma famille, mes amis, d’anciens et de nouveaux collègues, d’anciens et de nouveaux élèves, des amis d’université… Quelle surprise de voir des amis qui habitent Montmagny, Québec, Petawawa (c’est en Ontario)…
Je dois dire que je déteste parler dans un microphone. J’ai un souvenir de gaffe dite alors que je devais présenter un prix lors de notre gala étudiant. Mais l’animatrice Patricia Powers m’a mis en confiance et je dois dire, après coup, que j’ai bien aimé l’expérience. « Après tout, me suis-je dit, alors qu’on tentait de régler un problème de son et que je regardais dans la salle, je suis avec ma gang ! » Une amie a même souligné, plus tard dans la journée, que j’avais raconté « trois vraies bonnes blagues ». Contente de t’avoir fait rire, Mélanie!
Après l’entrevue, je suis descendue pour aller dédicacer. Je n’en reviens toujours pas de la patience qu’ont fait preuve tous ces gens. Ils bavardaient, en buvant leur vin. Certains préféraient attendre au café. Il y avait même des inconnus qui attendaient patiemment pour me rencontrer. Et ici encore, j’ai eu la surprise de revoir plusieurs connaissances. Mon seul regret a été de ne pas réserver un restaurant pour l’après-lancement. Mais c’était mal connaître mes amis qui s’en étaient occupés et avaient invité des gens dans la file d’attente (à mon insu).
Des moments forts :
- Ma petite nièce de 3 ans, habituellement une petite tornade, toute calme, bouche bée de voir « Ma Julie » (c’est comme ça qu’elle m’appelle) devant tout ce monde.
- Sa grande sœur de 6 ans et ½ lire pour la première fois la dédicace qui la concerne. Fière, elle est restée à côté de moi presque tout le temps à essayer de lire mon livre, alors que je signais.
- Revoir d’anciens élèves, un peu gênés, mais contents de revoir leur ancienne enseignante. Je les ai connus en maternelle ou en première année. Ils sont maintenant en 3e ou 4e. Qu’ils sont beaux!
- Me faire dire par mes amis d’université que pendant qu’ils attendaient dans la file, ils ont décidé qu’on était plus que dû pour un « conventum » et qu’ils ont déjà nommé l’une d’entre elles pour l’organiser.
Vers 13 heures, j’ai signé mon dernier livre, salué mes amis libraires et je suis allée rejoindre mes amis au restaurant. J’ai été accueillie par un tonnerre d’applaudissements (et des fleurs!).
Photo prise par Librairie Clément Morin |
Dans les heures qui ont suivi cette si belle journée, j’étais littéralement sur un nuage. J'aurais eu besoin d'un parachute. (Mais je n'en avais pas!) Je vous avoue que, cette nuit-là, Morphée a vraiment pris son temps avant de me tendre les bras…
Deux jours plus tard, c’était au tour de mon école de m’organiser un lancement maison. Mais ça, c’est une autre histoire!
Je suis très heureuse de voir que ton lancement fut une réussite. C'est fou, hein, de voir des gens venus de loin, juste pour nous ?! Je ne sais pas s'ils réalisent la joie que ça nous donne.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne le parachute, tu m'excuseras, j'ai besoin du mien !! LOL
Merci de ce beau partage! C'est toujours plaisant de te lire.
RépondreSupprimerValérie
@Sylvie: En effet, ça fait plaisir de voir ces gens. S'ils ne le réalisent pas sur le coup, au moins, ils le lisent sur nos blogues. :)
RépondreSupprimer@Valérie: Merci de passer sur ce blogue. On se revoit dans un prochain salon (maintenant, je sais quelle Valérie m'écrit) ;)