Il y a un mois et demi, une collègue m’a téléphoné pour m’inviter, à titre d’auteure, à notre école, lors de ma demi-journée de congé. Ils m’organisaient un lancement maison. Je n’avais rien à préparer, je n’avais qu’à me présenter le 15 mars en après-midi...
Le 15 février (jour 1)
Je me présente dans ma classe de 2e-3e année pour le cours d’ECR. Un jeune garçon porte une cravate et ses souliers en cuir des grandes occasions. Lorsque je le complimente sur son look et lui demande s’il assistera à un mariage à la fin de la journée, il me répond : « Non non, j’avais juste le goût d’être chic! » Tout autour, j’observe les élèves de cette classe et je trouve qu’ils sont particulièrement beaux.
À la fin de l’avant-midi, l’enseignante titulaire du groupe me demande :
- Ça durera combien de temps, la conférence de presse cet après-midi?
- Euh... Quelle conférence de presse?
- Tu me niaises, Julie?
- Non. Je ne suis pas au courant.
- Quoi? C’est pour ton livre, la conférence!
- Mon livre n’est même pas sorti en librairie encore!
Quelques minutes plus tard, notre collègue de 3e année rétablit les faits : je ne suis pas dans les patates. Ce sera bien le 15 mars.
15 mars (jour 1) en après-midi
À 13h15, j’arrive à l’école. La secrétaire me demande d’aller m’installer à la bibliothèque et d’y rester. « Surtout, ne bouge pas! On ira te chercher », insiste-t-elle.
Peu avant 13h30, la secrétaire appelle les classes au multivox et leur demande d’aller au gymnase. « Et moi, je fais quoi? » que je demande à Marie-Eve, la technicienne en documentation. Au même moment, j’entends la voix de madame France à nouveau au multivox : « Toi, Julie, tu restes! » Wouf!
Quelques minutes plus tard, on m’escorte au gymnase. Lorsque notre directrice nomme mon nom, je me présente dans le gymnase où toute l’école y est et m’applaudit. Je regarde mes élèves et vois la fierté dans leurs yeux. On me demande de m’installer sur une chaise. Autour de moi, une douzaine d’élèves sont déguisés en journalistes provenant de stations de radio ou de télévision différentes.
Un par un, les petits journalistes s’approchent de moi, troquent leur faux microphone pour celui de l’école. Comme de vrais professionnels (certains ont tout un talent de futurs acteurs!), ils me posent les questions choisies par leur classe : Combien d’heures ça t’a pris pour écrire ton livre? Pourquoi elle s’appelle Morgane? T’identifies-tu à ton personnage? Dans quel quartier habites-tu? Quelles sont les étapes pour écrire un livre? Es-tu fière de ce que tu écris?…
On me remet ensuite un bouquet de fleurs (et on me permet de partir avec un bouquet de ballons), le temps de faire quelques photos officielles et je dis au revoir à mes petits journalistes.
Cette semaine a été très « émotivante ». Je me trouve chanceuse de vivre cette aventure de premier roman dans une école. Merci à mes collègues et les élèves de l'école Notre-Dame-du-Rosaire pour cette belle journée! Dans les jours qui ont suivi mes deux lancements, j’ai eu droit à des dizaines de « Bravo pour ton livre! » (avec le pouce en l’air) dans les corridors.
J’ai hâte de retourner dans l’univers de mes personnages qui attendent patiemment dans mon ordinateur. Bientôt! Mais là, je dois revenir sur terre, c’est la fin de l’étape… GPI m’appelle.
J'adore te lire, Julie :O) Moi aussi, tu ne le vois peut-êrte pas, mais j'ai le pouce en l'air :O)
RépondreSupprimerUne semaine émotivante, je te crois. Et ce n'est pas fini! Mais, comme on dit : Tu n'as que ce que tu mérites. lol
RépondreSupprimerencore une fois bravo!
RépondreSupprimerQuel beau compte-rendu encore une fois!
RépondreSupprimer@Caroline: Super, je suis même lue aux États!
RépondreSupprimer@Sylvie: Bien, je pense que ça va se calmer, là. En tout cas, devoir faire des bulletins pour 3 groupes, ça remet les pieds sur terre assez vite. ;)
@ marie et marie: Merci! Difficile de vous différencier. :)